Dur d'être touriste en terre d'Orange.

Pour la première fois depuis que la N7 n'est plus l'axe principal de la direction sud il était prévu d'aller émerveiller notre regard avec l'arc de triomphe d'Orange. Appareil photo, jumelles astiquées, avec émotion nous essayons de retrouver les souvenirs de la célèbre nationale. Consultation de net auparavant pour se préparer finement. Merci pour la photo ici .

Stupeur en arrivant ! Christo avait réalisé un emballage. Bon public nous admirons, photographions...

Re-stupeur, la vox populi nous explique qu'il s'agit de travaux...

Demi-tour, le regard encore bouleversé, et là, modeste, une croix. Les yeux ont du mal à accommoder, le fût semble étrange.

La photo confirme, c'est bien la réalité.

Dur d'être croisé en terre d'Orange...

Fièrement dressée au centre ville, la statue de Raimbaud II Comte d'Orange. Vainqueur à Antioche et Jérusalem en 1099.
D'après la vox populi cette statue primitivement sur une autre place, devant l'hôtel de ville, fut un temps exilée dans un jardin surplombant la ville. Des changements politiques l'auraient redescendue ici.
Le lieu semble paisible, au milieu des fleurs... Et pourtant !



Une autre vue du héros trouvée dans une brochure touristique de la ville d'Orange. Cherchez l'erreur !
La vox populi, toujours elle, explique que, dès son retour, la statue, nuitamment, fut désarmée. On refit une épée de résine. Las, elle fut aussi enlevée...

Et pour bien marquer leur réprobation, les désarmeurs brisèrent le nez du Comte !
On en reste là pour l'instant...

Histoire brève.

Sainte -Cécile les vignes, Vaucluse, monument aux morts assez classique. Le vaillant poilu, la poitrine bombée, le fusil en main, près à s'élancer, sus à l'ennemi...


Si l'automobiliste pressé prend le temps de descendre de voiture, il peut lire la suite de l'histoire, petit bas-relief ...

Femme, mère, la poitrine nue renvoie à l'image éternelle de la femme portant toutes les douleurs du monde.
Ces monuments si familiers nous réservent parfois bien des sujets de méditation...

Autour de ce sujet plusieurs sites, Requiem, Dictionnaire des monuments aux morts, monuments de la Somme, et bien d'autres...

Très vieilles dames, fin.

En Haute-Garonne, vieille aussi d'environ 25000 ans, une des plus curieuses.

La Vénus de Lespugue.

Un bas relief pour changer, à peu près le même âge, en Dordogne.

La Vénus de Laussel.

Petite conclusion bête, ces gens étaient vraiment des sauvages, ils croyaient faire de l'art. C'est tellement primaire que même après un gros tas de millénaires il n'y a pas besoin d'experts compétents pour expliquer en 15 volumes ce qu'on doit voir, ce que l'auteur a voulu faire, ce qu'il faut penser. Un scandale...

Très vieilles dames 3.

Une dizaine de centimètres de calcaire... Entre 21000 et 23000 ans av JC.

Vénus de Kostienki.

Le soutien-gorge est un invention bien ancienne...

Très vieilles dames 2.

Environ 23000 ans av JC.

La Vénus de Willendorf.

"La statuette est en calcaire et mesure 11 cm de hauteur. Elle représente une femme nue debout, présentant une forte obésité, les bras posés sur d'énormes seins. La tête finement gravée semble être entièrement recouverte par des tresses enroulées.

Des restes de pigments laissent supposer qu' originellement la statuette était peinte en rouge. La perfection de son modelé lui a apporté une renommée mondiale." (Wikipédia)

Très vieilles dames.

Bien sûr, tout le monde les connait. Chaque fois j'éprouve la même émotion et je ne résiste pas à l'envie de les inviter.


La Dame de Brassempouy, entre Mont-de-Marsan et Orthez Landes. Minuscule, elle est haute de 3,65 cm, longue de 2,2cm et large de 1,9cm. Trouvée au XIX ème, elle attendait depuis 25 ou 30 millénaires. On la voit une fois, on ne l'oublie jamais.


Plus jeune, 2500-2000 av jc, mais qu'est-ce qu'une poignée millénaires de plus ou de moins ! Trouvée aussi au XIXème, elle séjourna à Paris avant de succomber au charmes de Franco et de retourner en Espagne en 1941. Période bien mouvementée...

La dame d'Elche, étrange beauté.

Pour mémoire, Elche, en Andalousie, est la plus grande palmeraie d'Europe. C'est vrai qu'il semble y avoir encore quelques palmiers...

Pour en finir avec le lourd...

Manolo Valdes, "Reina Mariana", 2004. Monte-Carlo

Monaco.

(On ne peut que recommander aux amateurs de sculptures en plein air de longues promenades dans la principauté. C'est un véritable musée à ciel ouvert, n'est-ce pas Muad-Dib ! Et gratuit en plus, rareté inestimable sous le soleil. L'office de tourisme fournissait un excellent guide.)

Botero chocolat.

Ce n'est pas un défaut de la photo, c'est bien la couleur de cette statue, un magnifique brun chocolat.

Botero, "Woman smoking a cigarette", 1987. Quartier Fontvieille, Monaco.

Va-t-on enfin se décider à briser cette cigarette, véritable provocation à notre époque. Ou alors la transformer en quelque chose d'inoffensif, un pistolet, par exemple, comme sur l'affiche de "Pulp fiction"

Quand à mon chocolatier, pourtant vénal au point de proposer pour Pâques, non seulement des lapins, à la limite de l'admissible, mais des Michey et autres Obélix, il refuse de créer des Botero de chocolat. Beau symbole pourtant de vitalité, de renouveau, de fertilité... Enfin, on prendra encore un oeuf...

Du LOURD...

Après la légèreté aérienne de Chromy, un peu de robustesse bien plantée.

Monsieur,

Madame,

Adam et Eve, Botero. Monte-Carlo.

On notera une certaine ressemblance de teinte avec le gisant de Victor Noir au Père Lachaise.

Anna Chromy fin (provisoire.)

Nous avons eu le plaisir de rencontrer quelques oeuvres au hasard de nos promenades...

Roquebrune.

Menton, bord de mer.

Biot.

Anna Chromy 3.

Suite de l'exposition au Palais Carnoles.

Une petite digression à propos du palais Carnolès

Magnifique collection d'agrumes, ce n'est pas un hasard s'il y a la célèbre fêtes des citrons !

Thomas Gleb, Moines d'éternit. (Un petit air de famille avec la statue du Commandeur...)

On trouve même des oeuvres que les bien-pensants non pas encore attaqué, et pourtant !

Anna Chromy 2.

Une autre exposition en 2006 à Menton.

L'exposition était au palais Carnolès. Bel endroit, gratuit, qui joint l'agrément d'un parc regorgeant d'oeuvres diverses à côté d'une collection d'agrumes remarquable?

Le site de lartiste ici.

Un peu de relief...

Ces premières oeuvres nous les avons vues lors d'une expo place Vendôme, en 2005.

L'artiste (veste blanche) à côté de la statue d'Eurydice.

La statue du Commandeur.

Sysiphe.

Andromède 2

L'horrible attente du monstre ...

(plus ou moins dans l'ordre chronologique)

Enluminure de manuscrit.

Rubbens (~1638)

Le Guerchin

Rembrandt, ~1630.

Pierre-Etienne Monnot, 1657-1733, "Andromède et le monstre marin", 1700-04.

(magnifique coquillage coquin...)

Fermer le banc.

avec ces deux bancs trouvés sur le net

Celui-ci à cette adresse.



Lui, je ne sais plus... Mignon, peut s'assortir avec des nains de jardin...

Un peu hors sujet, ce n'est plus un banc, tout du moins en premier plan, mais une chaise, mais j'aime bien. Dans un jardin à Monaco : Keld Moseholm Jorgensen, "Fille sur une chaise", 1981.